Charente: les "rave party" sont de retour, les riverains sont en colère !

9 octobre 2017 à 9h02 par Lucie Claussin

FORUM

Les riverains s'agacent de plus en plus...

En Charente, après la rave party organisée illégalement à Touvérac il y a trois semaines… rebelote ! Mais cette fois-ci à Bors de Baignes, à la limite de Chantillac dans le sud du département. Environ 200 personnes étaient réunies, techno à fond. Les gendarmes sont intervenus pour tapage nocturne. Ils ont procédé à des contrôles routiers, alcool et stupéfiants. Heureusement, aucun incident n’est à déplorer.

Mais cet événement a provoqué la colère des riverains, qui semblent agacés par ces rassemblements sauvages et par les nuisances sonores que cela engendre. Bien souvent, ces soirées, aussi appelées «  rave party » sont organisées par des « teufeurs ».

Qu’est ce que les teufs ?

Teufs, rave party, free party… il existe bon nombre de mots pour désigner ces soirées pour le moins particulières. Seul maître mot : la liberté. Dans ces soirées, tout le monde peut venir sans discrimination ou jugement. Retraité, jeune, chômeurs, avocat… chacun est le bienvenu, sans tenue exigée. Simplement, il faut venir dans le respect et la bonne humeur

Les teufeurs partagent tous la même passion commune : la musique. Plutôt techno, trance, hardcore, psychédélique, goa, psychore… il existe de nombreuses variétés.

Les soirées, qui regroupent souvent des centaines de personnes, ont lieu clandestinement, dans des champs, des bois, en plein air. Seul condition : de gros caissons pour la musique. Les rendez-vous de ces soirées sont la plupart du temps tenus secrets jusqu’au dernier moment. Pour la communication des événements, tout se passe par le bouche à oreille, par sms ou flyers. Après les soirées, chaque participant participe au nettoyage du lieu où s’est déroulée la soirée.

Seul hic et pas des moindres : dans les teufs circulent des substances licites et illicites. Et c’est d’ailleurs la bête noire des autorités.

Il n’est pas rare que les secours interviennent pour secourir des personnes qui ont succombé à des overdoses ou à des comas éthyliques.