Creuse : un âne meurt, maltraité par deux hommes

24 novembre 2017 à 15h11 par Benoit Billot

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Crédit : Pixabay

Le 21 novembre dernier, deux hommes ont été condamnés à un mois de prison avec sursis pour È'sévices sur animal''.

C’est une affaire qui va encore faire grand bruit chez les associations protectrices des animaux. Après l’affaire des corridas ou la dénonciation des abattoirs par l’association L.214, deux hommes originaires de la Creuse, se sont vus condamnés ce mercredi 22 novembre par le tribunal de Guéret pour des faits de maltraitance sur un âne ayant entraîné la mort de l’animal. D’après nos confrères de France Bleu Creuse, leur sentence s’élève à un mois de prison avec sursis, une amende de centaines de milliers d’euros, mais également une interdiction d’avoir un animal durant les cinq prochaines années. Rappelons qu’une personne ayant commis des sévices graves et des actes de cruauté sur un animal, encoure deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

Traîné sur plusieurs mètres

Les faits se sont déroulés en mai dernier. L’un des prévenus avait acheté cet âne et avait donc décidé de le ramener chez lui, sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu. L’animal à quatre pattes placé dans le van, a vécu un véritable calvaire. Le plancher du véhicule a cédé et les pattes arrières de l’animal ont traîné sur plusieurs mètres. D’après plusieurs témoignages, des traces de sang étaient visibles tout au long de la route. À son arrivée chez lui, le nouveau propriétaire de cet âne a appelé son frère pour obtenir de l’aide.

L’âne euthanasié

D’après l’avocat des deux condamnés, l’acquisiteur ne s’est pas rendu compte que le plancher avait cédé sous le poids de l’animal et son frère n’avait pas vu les graves blessures infligées à l’âne. Les deux protagonistes ont tenté d’extirper l’animal du van, mais l’une de ses pattes était coincée. Finalement, un voisin qui était témoin de la scène a décidé d’appeler un vétérinaire pour faire constater la gravité de la blessure. L’âne mal en point, souffrait terriblement et a été euthanasié dans la journée qui a suivi.