Limoges : le cirque Zavatta s’installe illicitement dans la ville

26 octobre 2017 à 3h45 par Benoit Billot

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Crédit : Pixabay

Le cirque Zavatta a déposé ses valises au parc Beaublanc dans la ville limougeaude. Seul problème, il n'a pas eu l'autorisation de le faire.

C’est un événement auquel ne s’attendait pas la mairie de Limoges. Les habitants ont été surpris lors de leur ballade au parc Beaublanc. Ils y ont vu la construction petit à petit d’un chapiteau de deux cents places avec à ses côtés plusieurs animaux. Il s’agit de l’arrivée de l’une des plus grandes compagnies de cirque : Zavatta. En revanche, le conflit avec la mairie de la ville ne fait que commencer car aucune autorisation n’a été donnée aux propriétaires du cirque.

Une lettre au préfet de Haute-Vienne

L’un des représentants de Zavatta annonçait mercredi à nos confrères du Populaire : ‘’C’est de plus en plus difficile pour nous de trouver des emplacements. C’est vrai que nous sommes arrivés par surprise, mais les choses sont en train de s’arranger avec la municipalité et la préfecture’’. Pourtant, la mairie de Limoges ne l’entend pas de cette oreille. Son maire, Emile Roger-Lombertie, s’est empressé d’envoyer une lettre au préfet de Haute-Vienne pour montrer son désaccord avec l’arrivée du cirque. La polémique est bien lancée puisque ce dernier demande l’expulsion pure et simple de Zavatta, qui occupe un terrain municipal. Les installations ne seraient pas conformes d’après lui et poseraient des problèmes au niveau de la propreté. Pourtant, une demande avait été faite par le groupe en début d’année mais elle avait été rejetée au mois de mars par la commission des cirques et des spectacles.

Si le cirque reste dans la ville, Zavatta a prévu d'y faire une représentation le jeudi, le vendredi et le samedi à partir de 16h jusqu’au 5 novembre prochain.

Pétition dans d’autres villes

Si Zavatta rencontre des difficultés pour obtenir des autorisations, d’autres cirques voient des pétitions fleurirent à leur encontre. C’est le cas d’ailleurs du côté de Chartres ou encore de Caen. Ils s’opposent aux exercices contre-nature pour les animaux.