Une hausse des inscriptions prévue à l’université de Limoges

10 octobre 2017 à 13h49 par Benoit Billot

FORUM

À l'horizon 2025, l'université de Limoges prévoit de recevoir plus d'étudiants.

Les bancs de la faculté de Limoges vont être de plus en plus bondés dans les années à venir. C’est en tout cas ce que prévoit l’université avec une bonne hausse des inscriptions jusqu’en 2025. Il faut savoir que l’université a accueilli davantage d’étudiants ces deux dernières années, avec une augmentation de +4,5% entre l’année 2015-2016 et l’année 2016-2017. Cette année, à la rentrée, 12 236 étudiants ont franchi les portes des établissements limougeauds, un chiffre légèrement en hausse comparé à l’année dernière. (+0,9%)

Augmentation des naissances

Ces dernières années, le taux de natalité n’était plus vraiment en déclin. Une évolution qui s’explique avec les futurs bacheliers des années 2017, 2018 et 2024. Le nombre de naissance a augmenté clairement durant les années 2000, 2001 et 2006. C’est pourquoi les universités y compris celle de Limoges, espèrent recevoir plus d’étudiants. Il est prévu une croissance de 15,7% pour les huit prochaines années à la faculté de Limoges.

La fin du tirage au sort

Dernièrement, les futurs bacheliers exprimaient leur dégoût de la nouvelle réforme des universités. Il s’agissait de celle s’exprimant par un tirage au sort pour entrer dans les différentes filières. D’ailleurs, les étudiants en STAPS avaient exprimé leur colère et avaient manifesté dans les rues limougeaudes. Le premier ministre, Edouard Philippe s’insurgeait contre le tirage au sort et le président de la République, Emmanuel Macron a émis le souhait de le retirer. Une promesse de la part du chef de l’état qui devrait prendre forme à la rentrée prochaine, en 2018.

L’université en déficit

L’affluence des étudiants dans son enceinte est bon signe, mais tout n’est pas rose pour l’université de Limoges. Cette dernière enregistre un déficit de 1,5 millions d’euros et va devoir réduire sa masse salariale. Cela fait deux années de suite que la faculté de Limoges n’est pas en bonne posture et une troisième année est en vue.