Shrinkflation, stagflation, cheapflation... Quézaco ?

16 février 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Une épicerie - Photo d'illustration
Une épicerie - Photo d'illustration
Crédit : Pixabay - Libre de droit

Shrinkflation, cheapflation, ou encore greedflation en mode british. Inflation, déflation, désinflation, stagflation à la sauce française. Les exemples sont nombreux.

Avec la crise économique, on invente chaque semaine des nouveaux jolis mots pour expliquer tous les bobos que subit notre porte-monnaie. Un petit récapitulatif s'impose pour bien comprendre de quoi il s'agit. 

 

Shrinkflation, le plus en vogue, veut dire que les industriels maintiennent ou augmentent le prix au kilo de leurs produits, alors que leurs tailles ont réduit. 

Cheapflation est une pratique qui consiste à réduire, supprimer ou changer un ingrédient par un autre moins cher, et/ou de moins bonne qualité.

Pour en finir avec l’anglais, la greedflation, c’est lorsque les entreprises n’hésitent pas à profiter de l’inflation pour gonfler artificiellement les prix de leurs produits, alors qu’ils n’ont aucune raison de le faire.

On troque la langue de Shakespeare pour celle de Molière, avec, d’abord, la déflation. C’est tout simplement le contraire de l’inflation, quand le prix des produits diminue de façon durable.

Attention d’ailleurs à ne pas la confondre avec la désinflation qui, elle, désigne la baisse de l’inflation, quand il y a toujours une augmentation des prix, mais que cette hausse est en train de diminuer.

Il y a enfin la stagflation qui explique deux choses : on est d'abord dans un contexte d’inflation, donc, de hausse de prix, et, à la fois, la croissance économique est faible, voire carrément nulle. 

Pour conclure, même si ce ne sont pas des pratiques qui ravissent les consommateurs puisqu'ils ne sont que trop rarement prévenus, cela reste tout à fait légal. Donc pensez à bien regarder le prix de vos produits au kilo. Cela évitera les mauvaises surprises.