Angers, Orléans, Poitiers, Limoges : quelles sont les villes où il fait bon vivre, travailler et étudier ?

Quelles sont les villes françaises où il fait bon vivre, travailler et étudier ? Le réseau spécialisé dans l’immobilier Arthur Loyd a dévoilé ce mardi 21 janvier son huitième baromètre, après avoir passé au crible une cinquantaine de commune. Angers et Poitiers figurent notamment sur le podium de leurs catégories respectives (métropoles de 300.000 à 500.000 habitants pour Angers, agglomérations de 100.000 à 300.000 habitants pour Poitiers). Pour établir ses classements, l’enseigne a étudié 75 indicateurs, regroupés en quatre catégories : « vitalité économique », « accueil des entreprises et immobilier professionnel », « connectivité, capital humain et transitions » (transports, démographie et ouverture à l’international) et « qualité de vie » (santé, sécurité, coût du logement, etc.)

Angers portée par sa vitalité démographique

Angers figure donc à la troisième place du classement des métropoles intermédiaires, notamment grâce à sa vitalité démographique, avec une croissance marquée de la population âgée de 15 à 29 ans. La ville peut bénéficier d’une desserte TGV et d’un bon réseau de transports en commun. Il est souligné aussi « l’engagement fort du territoire en faveur de la transition écologique et une offre en enseignement supérieur dense ». Parmi les points négatifs, « le marché tertiaire a quelque peu perdu de sa vigueur et les loyers relativement élevés pourraient limiter à terme le potentiel du territoire ». Angers devance Orléans, quatrième, tandis que Limoges, 16^ème, est bonne dernière de sa catégorie.

Poitiers également sur le podium

Poitiers arrive à la deuxième place du classement chez les agglomérations de taille moyenne. La ville figure notamment dans le top 5 des quatre thématiques. « La vitalité économique de l’agglomération n’est plus à démonter », explique l’étude, qui indique que « Poitiers n’a pas à rougir de sa vitalité démographique et talonne ses rivales localisées le long de la façade Atlantique ». Là aussi, le territoire profite d’une « vive croissance de sa population jeune (15-29 ans) et du TGV », alors que « la région Nouvelle-Aquitaine va améliorer l’offre TER et intensifier les liaisons – déjà très fréquentées – entre Poitiers, Châtellerault, Niort et La Rochelle ». Cependant, « les services aux populations constituent un vecteur d’amélioration. Les dépenses d’équipement, les places en crèches et la couverture santé restent globalement inférieures à ses rivales ». La Rochelle est quatrième du classement, devant Niort, cinquième. Plus bas, on retrouve Blois, onzième, et Angoulême, quatorzième.

Dans sa catégorie des grandes métropoles (+ de 500.000 habitants), Tours est septième parmi les 10 villes classées.