Paris 2024 dévoile Les Phryges, mascottes des Jeux Olympiques
14 novembre 2022 à 18h36 par Mathieu Message
Paris 2024 vient de dévoiler Les Phryges, mascottes qui deviendront les emblèmes des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Ce sont deux bonnets phrygiens, inspirés des symboles de la Révolution française.
Un bonnet phrygien : voici l'incarnation de la mascotte de Paris 2024, symbole de la Révolution Française. Ces petits personnages seront au plus près des fans et des athlètes durant les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.
Un symbole de la Révolution Française
À la manière des Schtroumpfs, c’est une tribu de petits bonnets phrygiens, appelés les Phryges, qui vont animer les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques. Une parure rouge, de grands yeux bleus d'où partent deux rubans aux couleurs du drapeau français façon cocarde. Une des deux mascottes propose une version paralympique, avec une des deux jambes constituée d'une prothèse équipée d'une lame.
La volonté de Paris 2024 est de créer une sorte de rupture avec les mascottes précédentes. D'après les chiffres donnés par le comité d'organisation 65% des mascottes utilisées pour les JO ont été des animaux, et majoritairement des ours. Pour Tony Estanguet, le président du comité Paris 2024, le choix du bonnet phrygien incarne un symbole fort :
"Il est connu dans le monde entier, présent dans l'art, dans les mairies, sur les timbres... Il y a eu énormément de propositions, avec par exemple de petites tours Eiffel, des petits personnages très français. On a choisi cette idée du bonnet phrygien parce qu'on trouvait que c'était le message le plus fort, avec une identité très franco-française. Ce petit clin d'œil à la Révolution Française n'est pas pour nous déplaire, parce que depuis le début on essaie de faire bouger les lignes aussi à Paris 2024."
2 millions de mascottes vendues en prévision
Le marché a été confié aux entreprises françaises Gipsy et Doudou et Compagnie qui se le partage respectivement à 60 % et 40 %. Doudou et Compagnie prévoit de produire 15 % de son quota dans son usine en Bretagne qui s’agrandira pour l’occasion.
Seul bémol : les peluches sont fabriquées en Chine pour la quasi-totalité. Le rembourrage, l’assemblage, et la couture seront réalisés en France mais les matières premières et les préparations des pièces détachées dépendront de la main d'oeuvre chinoise.