Élections 2024 : la lutte contre l'immigration ailleurs en Europe

2 juillet 2024 à 11h15 par Hugo Harnois

Drapeau européen

Crédit : Pixabay - Libre de droit

C’est un thème cher au Rassemblement National, et qui séduit ses électeurs : la lutte contre l’immigration.

Mais concrètement qu’en sera-t-il, si l’extrême-droite accède au pouvoir en France ? Pour rappel, en Europe, certains pays ont déjà sauté le pas.


On peut démarrer en prenant l’exemple des Pays Bas. Six mois après les législatives et la victoire de l’extrême-droite, un accord de coalition a été trouvé en mai dernier, présentant un projet politique décrit comme « le plus stricte en matière d’asile ». Les personnes sans permis de résidence valide seront par exemple expulsées « par la force si nécessaire ». Sauf que pour cela, les Pays Bas doivent déroger à la politique européenne d’asile. La demande est en cours, et cela peut prendre plusieurs années.


Autre exemple en Italie : Giorgia Meloni au pouvoir depuis un an et demi a dû, quant à elle, revoir sa copie. En cause : une démographie en baisse, et un besoin économique de main d’œuvre. Elle doit délivrer pas moins de 450.000 titres de séjours supplémentaires aux travailleurs étrangers d’ici à l’an prochain.


Un besoin de main d’œuvre qui se fait aussi clairement sentir en Hongrie. Le Premier ministre d’extrême droite Viktor Orban a simplifié les lois pour faire venir des travailleurs étrangers beaucoup plus rapidement. Selon l’Institut national de statistique hongrois, les flux migratoires venant d’Asie ont même doublé entre 2021 et 2022.


En résumé,  ça n’a pas l’air si simple de durcir les règles.