Un couple de Blésois traverse l’Europe et l’Asie… à vélo !

À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, les deux Loir-et-Chériens affichent plus de 11.000 km au compteur. Ils ont quitté la France pour l’Italie, avant de traverser ensuite l’Albanie, la Grèce, la Turquie, puis se sont envolés pour la Thaïlande, puis ont rejoint le Cambodge, le Vietnam et le Sri Lanka.

Des milliers de kilomètres avalés à vélo, qui n’ont pas fait peur à Constant. Le jeune homme n’en est pas à son coup d’essai. Il avait en effet déjà réalisé un voyage en Europe, à vélo, en 2013. Mais pour Elsa, c’était une grande première. Plutôt adepte du vélo de ville, elle a dû rapidement s’adapter au vélo de course.

Retour en France

Le 5 mars dernier, le couple s’est envolé pour la Pologne, pour débuter le voyage retour. Ils rentreront par le nord de l’Allemagne, le Danemark, les Pays Bas, et la Belgique, avant un retour en France.

Après le Sri Lanka, le choc thermique est au rendez-vous. Mais les deux baroudeurs avaient plutôt hâte de retrouver la fraîcheur… « Ces 8 mois de chaleur, à vélo, avec le poids qu’on traine, ce n’est pas de tout repos, avoue Constant. On a voulu revenir au frais et faire des pays qui sont accessibles à vélo. Les Anglais disent souvent « bike friendly », avec beaucoup de gens qui nous accueillent, des routes de qualité, des pistes cyclables, etc… »

En effet, pas toujours simple de circuler à vélo dans un pays étranger ! Le couple admet avoir rencontré quelques difficultés parfois à circuler sans se sentir en danger. « C’était souvent les chiens enragés, qui nous aboient dessus, qui nous courent après sur quelques mètres, nous explique Elsa. Après les klaxons, parce qu’en France on n’a pas du tout la même culture du klaxon. C’est souvent pour exprimer sa colère, alors qu’ici c’est pour soit nous dire bonjour, soit pour nous soutenir, soit pour juste manifester sa présence ».

Malgré tout, le duo ne regrette rien. Voyager à vélo offre de nombreuses possibilités. « C’est une façon très lente de voyager, ce qui est assez agréable », souligne Constant. Le couple a également choisi de varier les types d’hébergements, à la fois chez l’habitant, en tente ou à l’hôtel, ce qui leur a valu de très belles rencontres. « Tous les jours on a des bonnes surprises, que ce soit l’alimentation, les gens qui nous accueillent ».

Elsa et Constant repartent avec une valise de coups de cœur, et de souvenirs. Leur retour « à la maison » est programmé le 25 juin prochain, si tout se passe bien. Après une année sabbatique, Constant reprendra alors son travail à la centrale EDF de Saint-Laurent-Nouan, tandis qu’Elsa se mettra en quête d’un poste dans la communication. En attendant, vous pouvez suivre leurs aventures sur la page instagram « Bon_de_sortie ».