"Barbie aveugle", la nouvelle poupée lancée par Mattel
Publié : 23 juillet 2024 à 16h15 par Théo Palud
Cette nouvelle Barbie est équipée d’une canne et de lunettes de soleil. L’emballage, lui, a été pensé pour les personnes aveugles avec des textes en braille.
Après Barbie atteinte de Vitiligo ou Barbie en fauteuil roulant, Mattel étend sa gamme de poupées inclusives. La première Barbie aveugle est en vente depuis le lundi 23 juillet. Elle est équipée d’une canne et de lunettes de soleil et l’emballage a été pensé pour les personnes aveugles puisqu’il y a du braille inscrit dessus. "Grâce à ces nouvelles poupées, encore plus d'enfants pourront trouver une Barbie qui les représente et raconter leurs propres histoires avec elle", espère l'entreprise. Des représentants d'associations d'aveugles ont participé au développement du jouet.
Une initiative tout à fait honorable, qui s’inscrit dans le nouvel élan insufflé par la marque américaine depuis 2015, en se voulant plus ouverte et diversifiée dans les poupées proposées. Cette année-là, elle avait lancé sa gamme "Fashionistas" avec des poupées aux couleurs de peau (teint très noir, plus mat...) et types de cheveux (crépus, bouclés, voilés, longs pour Ken...) plus variés. Depuis, plus de 200 modèles plus représentatifs du monde ont vu le jour.
Une décennie difficile pour Barbie
En étoffant sa gamme de Barbies, le fabricant Mattel cible de nouveaux acheteurs et en jouant la carte de l’inclusivité avec des poupées porteuses de handicaps et des couleurs de peaux variées, l’entreprise mène aussi une stratégie marketing.
Il faut s’avoir que Barbie a connu un coup de mou de 2012 à 2018. Par exemple surr la période 2012 – 2014, Mattel a vu ses ventes chuter de 20%. C’est en mettant le cap sur la diversité que l'entreprise a repris du poil de la bête : +16% de ventes en 2020. Avant de repartir à la baisse jusqu’à l’an dernier. En effet, avant la sortie du film Barbie de Greta Gerwig, qui a reboosté l’engouement autour du jouet, les ventes avaient diminué de 23% sur le premier semestre 2023. L’inclusivité c’est dans l’ère du temps et c’est une bonne chose, mais ça rapporte aussi !