Fêtes de Noël : « Les médias ne nous facilitent pas la tâche »

Publié : 20 décembre 2022 à 6h00 par Hugo Harnois

Ville de Blois
Blois
Crédit : Pixabay

À quelques jours des fêtes de Noël, on a voulu prendre le pouls des commerçants, en interrogeant la vice-présidente de la Fédération des commerçants du centre-ville et des vitrines de Blois.

Covid, guerre en Ukraine, crise énergétique… En ces fêtes de fin d’année, la vie des commerçants est tout, sauf facile. Et avec l’inflation, beaucoup de Français ont décidé de se serrer la ceinture. Selon un sondage Ifop, un peu plus d’une personne sur deux compte faire moins de cadeaux à Noël.

 

"Il y a une baisse de la fréquentation depuis début octobre"

Et cela se traduit sur le terrain depuis plusieurs mois, selon Sandrine Hougardy, vice-présidente de la Fédération des commerçants du centre-ville et des vitrines de Blois : « il y a une baisse de la fréquentation depuis début octobre. C’est plus compliqué, il faut se battre, il n’y a pas de réalité, le planning est compliqué à faire, la gestion du flux est plus complexe aussi. Et il faut attendre la samedi soir pour savoir comment va se passer une semaine. Et avec les échos qu’on a, ce n’est pas relatif qu’au centre-ville de Blois. »

Comme causes principales de la baisse des ventes, Sandrine Hougardy cite pêle-mêle la hausse du prix du carburant, le baisse de moral des ménages, la crise ukrainienne, « et les médias qui ne nous facilitent pas la tâche, il n’y a que des mauvaises nouvelles au quotidien, pour le moral des Français, ce n’est pas bon, et forcément, l’impact se joue sur l’économie en local. »

 

Des animations et des créneaux plus larges 

Pour attirer davantage de clients, il faut rendre « le centre-ville attractif, des boutiques colorées », assure la vice-présidente, qui a organisé des animations durant tout le mois de décembre. Elle a également ouvert son magasin sept jours sur sept depuis le 22 novembre. Sandrine Hougardy garde tout de même bon espoir pour les fêtes de Noël en précisant qu’il s’agit cette année d’une semaine complète : « le 25 qui tombe un dimanche c’est mieux. »

Après une baisse en début du mois de décembre, le montant du panier moyen de ses clients a même retrouvé un niveau similaire à l’an passé, conclue la vice-présidente, qui évoque « des achats plus réfléchis », car « les clients prennent plus le temps ».