COVID : plus de 21 000 élèves contaminés
Publié : 26 mars 2021 à 13h00 par Iris Mazzacurati
Le nombre d'élèves contaminés au Covid-19 est passé de plus de 15 000 à plus de 21 000 en une semaine, a annoncé vendredi 26 mars le ministère de l'Education nationale.
Le nombre d'élèves contaminés par le coronavirus a augmenté en une semaine, atteignant les plus de 21 000 cas.
Dans le détail, 21 183 élèves ont été contaminés sur un total de 12 400 000, soit un taux de 0,17% (contre 0,13% il y a une semaine), précise le ministère dans un communiqué. Côté personnel, le nombre de personnes contaminées est également en hausse de 1 809 à 2 515 soit un taux de 0,22%.
Sur l'ensemble du territoire, 3 256 classes (contre 2 018 il y a une semaine) sont fermées sur 528 400, et 148 structures scolaires (contre 80) le sont sur 61 500, dont 116 écoles, 22 collèges et 10 lycées.
Pour la première fois sont communiquées des informations sur les tests salivaires réalisés dans les écoles.
La semaine dernière, sur 320 285 tests proposés, 200 404 tests ont été réalisés, et se sont révélés positifs à 0,49%.
Les écoles fermées : l’ultime recours
Le ministre de la Santé Olivier Véran a répété jeudi que les écoles resteraient ouvertes, si besoin avec un protocole sanitaire encore renforcé, et ne seraient fermées qu'en dernier recours.
Mais face à la propagation de l'épidémie, les syndicats s'alarment d'une situation de plus en plus tendue dans de nombreux endroits. Et chez les médecins ou les politiques, des voix s'élèvent pour demander une fermeture.
Le député MoDem Jean-Louis Bourlanges, allié de la majorité, a ainsi jugé vendredi qu'on n'"échappera pas à une fermeture scolaire" tandis que la proposition de la présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse d'"avancer" les vacances d'avril trouve des soutiens chez LR et le RN.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait pour sa part estimé jeudi que la proposition de Mme Pécresse était "utile", mais qu'une fermeture des écoles devait rester "un ultime recours".
L'association Régions de France a par ailleurs réclamé vendredi que les agents des établissements scolaires soient vaccinés au même titre que les enseignants à partir de la mi ou la fin avril, échéance évoquée par Emmanuel Macron lundi.
(Avec AFP)