Pass sanitaire : des "clarifications dans les prochains jours" pour les personnes non vaccinables

Publié : 19 juillet 2021 à 10h08 par Iris Mazzacurati

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L'utilisation du pass sanitaire doit être élargie mercredi 21 juillet à l'entrée de tous les lieux d
Crédit : CC0 - photo d'illustration

"Des clarifications" vont être annoncées "dans les prochains jours" concernant l'utilisation du pass sanitaire pour les femmes enceintes et les personnes qui ne peuvent pas recevoir le vaccin contre le Covid a promis, lundi 19 juillet, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

"Dans les prochains jours, des clarifications seront données pour que (ces personnes) ne soient pas pénalisées", a promis M. Attal sur franceinfo, assurant qu'il n'était pas question de les obliger à se faire tester toutes les 48 heures.

L'utilisation du pass sanitaire doit être élargie mercredi 21 juillet à l'entrée de tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, avant, "début août", d'être étendue aux restaurants, cafés, centres commerciaux, établissements médicaux et transports de longue distance.

Pour les personnes non vaccinables, l'idée du gouvernement serait de leur permettre d'obtenir un pass sanitaire, malgré leur impossibilité d'être vacciné, souvent pour des raisons médicales, et sans avoir à subir des tests réguliers.

"stratosphérique"

Il n'est "pas prévu" de demander le pass sanitaire dans l'enseignement supérieur, a également ajouté M. Attal, sans préciser les mesures qui seraient en place à la rentrée en septembre. La hausse du taux d'incidence, "de presque "100%" sur les sept derniers jours, est "extrêmement inquiétante, stratosphérique", a-t-il par ailleurs tenu à souligner. "Donc oui, il faut adapter nos mesures face à un variant beaucoup plus contagieux", a répondu M. Attal, interrogé sur les manifestations de samedi contre l'extension du pass sanitaire.

Le Conseil des ministres adopte lundi le projet de loi comportant les nouvelles mesures anti-Covid, dont l'extension du pass sanitaire, avant un examen cette semaine par le Parlement, sous la pression de la reprise de l'épidémie en France.





(Avec AFP)