Un couple se marie 4 fois en 37 jours pour bénéficier des congés octroyés aux jeunes époux

Publié : 22 avril 2021 à 17h45 par A.L.

FORUM
Photo d'illustration
Crédit : Pixabay

Un couple de taïwanais a tenté de ruser pour profiter des congés payés octroyés aux jeunes époux en se mariant quatre fois en... 37 jours.

Une arnaque aux congés ! Un couple originaire de Taïwan pensait avoir trouvé la bonne astuce pour profiter de congés payés à l'oeil et prolonger leur lune de miel, comme l'a confirmé la direction générale du travail de Taipei ce mercredi, précisant que les faits s'étaient produits l’an dernier.

Les deux tourtereaux se sont donc mariés quatre fois en 37 jours afin de bénéficier des vacances attribués aux jeunes époux dans leur pays. En effet, les entreprises taïwanaises sont légalement contraintes d’offrir huit jours de congés payés à leurs employés qui se marient.

Quatre mariage et... trois divorces

Après s'être marié quatre fois et divorcé trois fois, l'homme - un employé de banque - a réclamé huit jours de congés pour chacun de ses noces. La banque a tout d'abord refusé : le mari a alors fait appel à la direction générale du travail de Taipei qui a condamné son employeur une amende de 20.000 dollars taïwanais (environ 590 euros) pour avoir enfreint la réglementation.

S'il n'existe pourtant aucune limite sur la fréquence à laquelle un employé peut demander un congé de mariage, l'employeur a jugé que l'homme avait déjà "profité" de la loi. "Incroyable, ce type joue avec ses mariages et ses divorces. Et s'il voulait se marier et divorcer tous les jours ? Il devrait bénéficier d'un congé maladie plutôt que d'un congé de mariage", a ainsi déclaré un internaute suite à la polémique suscitée par cette affaire.

Finalement, la direction du travail a annulé l'amende infligée à la banque et "a reconnu une erreur" dans un communiqué. De son côté, l'employé, qui a fini par quitter l'entreprise, s'est plaint auprès du département du travail pour les 24 jours de congé que son ancien employeur ne lui a toujours pas octroyé.