Orléans : seconde édition réussie pour le Grand PianO Festival

1er juillet 2024 à 12h03 par Guillaume Pivert

4000 personnes étaient présentes vendredi soir au Campo Santo.
4000 personnes étaient présentes vendredi soir au Campo Santo.
Crédit : Guillaume Pivert - Rédaction

De mercredi à dimanche, le piano était roi à Orléans à l’occasion du Grand PianO Festival.

La seconde édition du Grand PianO Festival a investi Orléans : de l’Institut, au Campo Santo, en passant par le Cercil, l’Hôtel Cabu et la cathédrale, tous ces lieux ont vibré pendant ces quelques jours. L’occasion pour les mélomanes ou non d’ailleurs de découvrir le piano sous ses multiples facettes.

 

D’ailleurs l’éclectisme est le maître-mot du festival. Vendredi soir, au Campo Santo, c’est la pianiste Shani Diluka qui a lancé la soirée, elle qui joue aussi bien du classique que de l’électro, avant de passer le témoin à Flavien Berger. Un artiste hybride, mêlant électro, pop et psychédélisme, toujours avide d’expérimentation musicale.

 

Zaho de Sagazan s’est produit pour la première fois dans un nouveau format, en quintette sur scène. Elle a enchanté les 4000 spectateurs présents avec ses textes et son style remplis d’émotions. La jeune femme a bien évidemment interprété les chansons de son premier album, la plus connue étant La symphonie des éclairs. Celle qui a remporté 4 Victoires de la Musique au mois de février a irradié pendant une heure et demie les spectateurs de ses mélodies aériennes et de sa voix envoûtante. Elle les a aussi fait beaucoup bougé, en les invitant « à se lâcher, à faire n’importe quoi, à danser » !

 

Samedi, toujours au Campo Santo, le piano a encore fait le tour du monde avec la Polonaise Hania Rani, les Américains de Delvon Lamarr Organ Trio et les très attendus Grandbrothers. Dimanche, la lauréate du concours international de piano d’Orléans en 2018, Maroussia Gentet s’est produite sur un catamaran sur le fleuve royal, suivi par le public depuis le quai du Châtelet.