Pour Nathalie Marquay-Pernaut : "la mort n'existe pas"

Nathalie Marquay-Pernaut a un beau parcours derrière elle : Miss Alsace 1986, Miss France 1987, sixième dauphine au concours de Miss Monde 1987 à Londres, actrice au cinéma ou au petit écran (Sous le Soleil), comédienne au théâtre. Et puis cette rencontre avec celui qui sera son mari en 2007 : Jean-Pierre Pernaut.

Un parcours qui aurait bien pu s'arrêter net quand elle a été atteinte d'une maladie grave en 1998. Grâce à sa force de caractère, elle réussit à s'en sortir. Alors en Martinique, elle est convaincue que le diagnostique n'est pas le bon, un fort pressentiment qu'elle décide de suivre, à bout de force elle rentre à Paris pour se faire soigner. En effet, c'est plus grave que ce qu'on lui avait dit, il s'agit d'une leucémie. Sa tension est extrêmement basse. Les médecins ne lui annonçait pas plus d'un mois à vivre. C'est soit la greffe, soit la mort à court terme d'après les médecins. Problème, si greffe il y a, elle ne pourra plus avoir d'enfant. La stérilité, c'est hors de question pour Nathalie Marquay qui décide de prendre le risque de ne pas la faire. Encore une fois, son pressentiment s'avère exacte. Non seulement elle va vivre, mais elle aura deux beaux enfants. Cette expérience, elle la raconte dans son premier livre : Moi,  j'y crois - Mes anges, mes guides, mes prémonitions...

Des prémonitions qui plus tard lui permettront de sauver deux fois son mari.

Cette année, Nathalie Marquay-Pernaut a écrit un second ouvrage à propos des signes que continue de lui envoyer son mari, Jean-Pierre Pernaut, décédé le 2 mars 2022.

Celui qu'elle a accompagné, soutenu jusqu'au bout, est toujours très présent. Nathalie reçoit toujours des signes de Jean-Pierre, toujours après avoir fait appel à lui, en général quelques minutes après.

Par exemple, un jour, Nathalie demande de "secouer les puces" de son fils, Tom, parce que ça n'allait pas. Comme souvent dans un couple, le papa ou la maman demande de l'aide à l'autre pour faire écouter son enfant. Jean-Pierre Pernaut n'est plus là physiquement, mais pas de doute pour Nathalie il va trouver un moyen de se faire remarquer par son fils et c'est ce qu'il a fait. 

Tom est seul dans la maison familiale et "sa lampe de chevet n'arrêtait pas de s'éteindre, de s'allumer, de s'éteindre, de s'allumer..." Il se dit : "mais c'est quoi ça, c'est pas possible !"

"Il va dans le couloir dans le deuxième étage de la maison et il sent quelque chose. Il se dit je deviens fou !" Donc il va chercher la meilleure amie de sa mère qui habite à l'étage. Muriel descend et lui dit : "mais qu'est-ce que t'as fait Tom? Tu as vidé la bouteille de parfum ou quoi? Tu as versé la bouteille de parfum de ton père sur la tête ou quoi? Ça sent le parfum de ton père partout!"

Tom lui répond :"ben non, justement je voulais savoir si j'était fou. Le parfum de papa j'en ai plus depuis longtemps, maman elle en a dans sa chambre mais c'est clair que je n'ai pas le droit d'y toucher!".

Pas de doute pour Nathalie Marquay-Pernaut, "Jean-Pierre était en train de secouer les puces" de son fils !

Des signes comme celui-là, Nathalie en reçoit régulièrement, tellement qu'elle en a fait un livre : Un signe de Toi chez Guy Trédaniel. 

Des signes que nous raconte Nathalie Marquay-Pernaut au micro de Lionel pour Forum, voici l'interview :