Soldes : découvrez la méthode "bisou", l'astuce infaillible pour éviter les achats compulsifs
12 janvier 2023 à 16h53 par A. L.
Votre dressing déborde de vêtements mais vous ne pouvez pas vous empêcher de faire du shopping ? La méthode "bisou" pourrait bien vous être utile. Lisez ce qui suit.
"Je n'ai rien à me mettre". Une phrase que bon nombre d'entre nous a déjà prononcé devant son dressing, n'est-ce pas ? Et pourtant, les vêtements, ceintures et autres accessoires ne manquent pas à l'appel. Qu'est-ce qui nous pousse donc à accumuler de la sorte et à enchaîner les achats compulsifs ? Malheureusement, il n'y a pas de réponse universelle à cette question.
À l'heure où la surconsommation est pointée du doigt, Marie Duboin, co-auteure du livre J’arrête de (sur)consommer a élaboré, avec l'aide d'Herveline Giraudeau, la méthode "bisou" afin d'aider les plus dépensiers à ne pas succomber aux tentations shopping. "L’idée, c’est d’avoir un moyen mnémotechnique dans sa besace. Chaque lettre correspond à une question à se poser", explique-t-elle à TF1.
Dites non aux achats inutiles grâce à la méthode "bisou"
Pourquoi la méthode "bisou" ? C'est simple : chaque lettre correspond à un mot. Le B signifie Besoin. Lorsque vous êtes dans les rayons d'un magasin, demandez-vous : "ai-je vraiment besoin de ce que je veux acheter ?". Après avoir réfléchi à cela, passons à la seconde lettre : le I qui signifie Immédiat. "Cet achat est-il urgent ?", "En ai-je besoin dans l'immédiat ?", sont les questions à vous poser à cet instant précis. L'idée est de prendre le temps de la réflexion.
La lettre S signifie "semblable". À quoi bon avoir 3 paires de baskets blanches et 5 robes noires différentes ? Évitez les doublons et reposez gentimment la pièce convoitée... mais que vous possédez déjà. Vient ensuite le O pour le mot "origine". Consommer responsable est plus que jamais un sujet à ne pas occulter. Avant d'acheter telle ou telle pièce, intéressez-vous aussi à sa composition, sa provenance, et les conditions dans lesquelles elle a été fabriquée. "Quel est son impact environnemental de la production à l'acheminement ? Avec quel matériel est-elle conçue, est-ce que ça pollue ? La question de l’origine de l’objet se pose aussi. Vient-il de l’autre bout du monde et a-t-il été confectionné dans des conditions éthiques, humaines ou animales ?", liste Marie Duboin.
Enfin, la lettre U représente le mot "utile". La pièce que vous êtes sur le point d'acheter sera-t-elle essentielle au cours des mois et années à venir ? Ne comblez pas un besoin éphémère ou ponctuel avec un achat superflu. "Est-ce que ça va vraiment impacter de manière positive mon quotidien ? Et pas seulement lorsque je l’utiliserai une fois dans l’année. Il y a des objets qui impactent positivement notre quotidien justement parce qu’ils nous changent la vie", précise l'auteure. Ces conseils anodins feront du bien à la planète et à... votre portefeuille !