Makan Traoré, un boxeur de Charente-Maritime aux Jeux Olympiques de Paris

2 février 2024 à 6h00 par Étienne Escuer

Le boxeur Makan Traoré.

Crédit : FFBoxe

Le boxeur royannais Makan Traoré disputera les Jeux Olympiques de Paris cet été.

 


« Il y a beaucoup de sentiments qui se mélangent : beaucoup de joie, de satisfaction, la pression qui redescend un peu, mais on ne réalise pas tout de suite qu’on est qualifié ! » : l’été dernier, en finissant troisième des Jeux Européens, le boxeur du Royan Océan Club Makan Traoré a décroché son billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Une qualification acquise assez tôt dans l’année, alors que seuls trois tournois permettent d’obtenir le précieux sésame, le dernier se déroulant à seulement un mois des JO. « Se qualifier un an avant, ça laisse le temps de vraiment bien se préparer », poursuit celui qui est triple champion de France chez les -71kg.


 


Le Royannais, qui s’entraine actuellement à l’INSEP, en région parisienne, poursuit actuellement sa préparation « très dense, très intense, en termes de volume d’entrainement ». Au programme, musculation et cardio le matin, boxe l’après-midi. Plusieurs stages à l’étranger sont également prévus ces prochains mois, à Cuba ou en Europe de l’Est. Du haut son mètre 84, Makan Traoré se définit comme un boxeur « longiligne, puissant et qui boxe beaucoup en contre-attaque. »


Objectif médaille


 


Participer aux Jeux Olympiques, c’est un rêve pour beaucoup de sportifs, mais à domicile, cela revêt une saveur particulière. « C’est quelque chose qui n’arrive jamais, la dernière fois c’était il y a 100 ans », rappelle Makan Traoré. « En plus, on boxe très rarement en France. Il y aura un peu plus de pression mais c’est d’autant plus motivant. » Quel objectif s’est-il fixé ? « Il n’y a pas d’autre issue que la médaille », confie-t-il. « Laquelle ? Je ne sais pas. Idéalement, l’or, mais il faut que je rentre avec une médaille. » La tâche sera toutefois rude dans sa catégorie, particulièrement relevée. « C’est les Jeux Olympiques, donc c’est ce qui se fait de mieux en termes de niveau », explique-t-il. « Mais si je me suis qualifié, c’est que j’ai les armes pour pouvoir faire un résultat. On n’arrive jamais aux Jeux Olympiques par hasard. »